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2 déc. 2011

J.-Fr. Gicquel “'Le juriste malgré lui' ou Les dix commandements du droit concordataire selon Monseigneur Brossays Saint-Marc, 'Esquisse d’une biographie juridique'"PUNancy, 2011

Information transmise par A. Mergey:
Jean-François Gicquel
“Le juriste malgré lui” ou Les dix commandements du droit concordataire selon Monseigneur Brossays Saint-Marc
“Esquisse d’une biographie juridique”

Nancy, Éditeur Presses universitaires de Nancy (Histoire du droit), nov. 2011, ISBN-10 2-8143-0064-4 / ISBN-13 978-2-8143-0064-4 / Référence 113609-23, 744 p., 30€
Résumé
Arrivé très jeune aux responsabilités ecclésiales puis épiscopales dans le diocèse de Rennes, Monseigneur Saint-Marc a mené ensuite une carrière concordataire exemplaire qui l’a conduit jusqu’à la dignité archiépiscopale en 1859 (une première du genre en Bretagne), puis à la pourpre cardinalice au crépuscule de sa vie en 1876.

Mais surtout, de par son entregent et son très fort caractère au service d’une personnalité aussi remarquable qu’indomptable, il se rattache aux plus grandes personnalités qui ont animé autrefois l’Église gallicane. À la fois homme politique et d’Église il a su, comme très peu d’autres sauront le faire, détourner au profit de son institution les mécanismes policiers du Droit concordataire et donner au Concordat breton une dimension et une hauteur de vues inédites.

Le tout en n’oubliant pas que cet ami personnel et partisan fanatique de Pie IX, le Pape de l’Infaillibilité et le dernier souverain des États pontificaux, est avant tout un ultramontain de conviction qui n’envisage son Église qu’universelle, au mépris des contingences administratives et politiques du siècle. Pour toutes ces raisons, que d’aucuns qualifieraient de chefs d’inculpation, il n’est alors guère surprenant que ce «Prince-Évêque» du XIXème siècle ait été précipité dans les oubliettes d’une histoire concordataire aujourd’hui révolue, non seulement dans la lettre, mais également dans l’esprit et la pratique.
In Mémoriam donc.

Sommaire
À propos de l’auteur, Jean-François GICQUEL
Avant-propos, par Antoine ASTAING
Remerciements
Dédicace
Prolégomènes

Introduction

PREMIÈRE PARTIE. - UN PLAIDOYER VISANT À JUGULER LE DROIT CONCORDATAIRE
I. L’appel à une résistance juridique passive
A) «L’enrôlement au service des politiques publiques, tu ne permettras point»
1) La contribution complémentaire de l’Église aux politiques fiscales et militaires
2) La contribution élémentaire de l’Église à la politique éducative
B) «Une bureaucratie concordataire non adaptée à tes besoins, tu ne tolèreras point»
1) SAINT-MARC face à la bureaucratie dans son principe
2) SAINT-MARC face à la bureaucratie en action

II. L’appel à une résistance juridique active
A) «Ne pas retrouver la maîtrise du temps et de l’espace, tu n’autoriseras point»
1) Le temps et SAINT-MARC
2) L’espace et SAINT-MARC
B) «Succomber à la réglementation concordataire, tu n’autoriseras point»
1) SAINT-MARC, le protecteur du domaine sacramentel
2) SAINT-MARC, le pourfendeur de la sanction juridictionnelle

DEUXIÈME PARTIE. - UN RÉQUISITOIRE VISANT À S’APPROPRIER LE DROIT CONCORDATAIRE
I. Un désir affirmé de puissance juridique
A) «Ne pas réaffirmer la puissance de l’Église, tu n’accepteras point», «Banaliser l’action épiscopale, tu n’autoriseras point», «Ne pas utiliser l’administration ecclésiastique, tu ne feras point»
1) SAINT-MARC, ou la prélature
2) SAINT-MARC, ou l’administrateur impérial
B) «Ne pas contrôler les relations avec Paris et Rome, tu ne supporteras point»
1) L’instinct de domination de SAINT-MARC face à l’administration préfectorale
2) L’instinct de soumission de SAINT-MARC face à l’institution pontificale

II. Un désir contrarié de puissance juridique
A) «Considérer tes propres travers, tu ne te rappelleras point»
1) SAINT-MARC, un passeur en politique
2) SAINT-MARC, un inquisiteur théologique
3) SAINT-MARC, un procureur sociologique
B) «Désespérer face à l’évolution, tu n’omettras point»
1) Les testament spirituel de SAINT-MARC au clergé, ou SAINT-MARC, le censeur
2) Le testament de SAINT-MARC aux fidèles, ou SAINT-MARC, l’imprécateur

Épilogue
Annexes
Sources et Bibliographie

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